Semaine du 25 novembre au 2 décembre

ADORATION : Le moment choisit est chaque vendredi après la messe de 9 heures et de clôturer l’adoration à 22 heures et ce depuis le vendredi 26 octobre 2012. Madame Hélène JACOBS s’est engagé pour en assurer la coordination, d’être le point de contact et d’en assurer l’organisation. Un tableau sera mis à l’église sur lequel les personnes qui se sont engagées peuvent inscrire leur nom au regard du moment choisi. Merci de vous faire remplacer en cas d’empêchement ou de contacter Madame Hélène JACOBS au 010/41.74.82 ou 0477/82.12.53 ou par courriel jacobshelene@skynet.be

L’adoration Eucharistique
Bon nombre d’entre nous éprouve une grande joie chaque vendredi à se rendre à la chapelle de notre paroisse pour l’adoration eucharistique. L’expression « adoration eucharistique » nous semble de plus en plus familière, en quoi consiste-t-elle ?
L’adoration vient du verbe latin « adorare » qui signifie « porter à la bouche ». De cette définition, le premier acte d’adoration que nous ne devons pas oublier, frères dans le Christ, c’est la communion. La manière la plus conseillée de faire l’adoration eucharistique est d’en faire un prolongement de la messe. C’est alors qu’elle prend tout son sens. Il faut aussi que l’adoration parte de la parole de Dieu, ou d’une lecture spirituelle. Le chemin de Dieu passe également par la sagesse humaine.
Dans la lecture, on accueille un texte de l’Ecriture en se laissant pénétrer pour en retirer toute la substance. C’est de cette parole que vient le désir d’approfondir la rencontre. On adore en méditant la parole qu’on a reçue.
La méditation nous sert à ruminer, à mastiquer la parole reçue pour en tirer toute la saveur. Il s’agit ici de regarder le Christ mais surtout de se laisser regarder par lui. C’est faire silence en soi pour que la parole de Dieu fasse son œuvre, qu’elle me modèle, me transforme.
Ensuite vient l’oraison, la prière proprement dite. Il est question ici d’un cœur à cœur avec Dieu, d’un dialogue. Nous parlons à Dieu et Lui, nous écoute. Il nous parle également et nous devons disposer notre cœur à l’écouter. Entre alors en jeux, un « je » et un « tu ». Nous sommes au stade de notre affectivité spirituelle.
Enfin, nous terminons par la contemplation. Ce n’est plus une prière qui monte vers Dieu mais c’est une grâce qui descend comme un recueillement, un silence intérieur, comme un sentiment de repos. C’est l’oraison de la quiétude (sainte Thérèse d’Avila). C’est une prière d’union. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là produira du fruit (Ps130, 2).
Pierre SONTE, prêtre.

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